segunda-feira, 26 de novembro de 2012

Introduction

Le choix du titre d’une histoire ne surgit pas toujours d’une évidence flagrante… Les diverses options furent : « Le désir de vivre », « La carence du manque de volonté de vivre » (une options écartée immédiatement), «Les titubations (non, pas tribulations) d’un individu quelconque», etc.

Jean-Paul 7 s’appelle ainsi parce qu’il est le septième petit-fils de sa grand-maman. Ce fut un évènement tant désiré, tant inattendu, que sa maman a couronné son prénom de ce numéro. Aujourd’hui, au temps du réseau internet, cet alpha-numérisme ne surprend plus personne, mais quand il est né, à la fin du 2e millénaire , c’était peu commun.

Ce nom n’a vraiment rien à voir avec les autorités vaticanes, tout au plus un petit effet sournois. Non, vraiment pas, notre J.-P. n’a jamais eu d’ambition exagérée, de désir de pouvoir ou de vouloir régner sur quoi que ce soit. Depuis tout petit il était satisfait du peu d’habit que ses parents lui procuraient et utilisait ses fripes jusqu’à ne plus pouvoir les porter pour cause d’indécence de la grandeur des trous. Il gardait son pantalon neuf pour cette situation d’urgence. Même au niveau spirituel et affectif, amoureux, il n’avait jamais de sentiment de nécessité. Il pensait « je fais confiance au temps, ce qui doit arriver arrivera ». Il était philosophe, déjà adolescent. Son seul regret, c’est de ne pas avoir été plus ouvert avec ses copines d’écoles. Aujourd’hui, il considère comme perte de sujets de conversations de ne pas avoir révélé ses rêves nocturnes à ses victimes de fantaisies sexuelles prématurées. Mais enfin, rien ne sert de vouloir refaire le passé, il faut appliquer ce que l’on sent et ressent dans la vie de chaque instant.

J.-P. pense que ce récit est trivial et facile. L'ironie seule ne présente pas de propositions constructives pour améliorer le présent. Elle peut tout au plus incarner une étape vers un récit plus positif, intitulé "2084". Désolé pour ce petit moment de teasing, mais en cette époque de difficultés, aucun moyen n'est trop indigne pour tenter de sortir du marasme. L'avis de Jean-Paul n'a pas grande influence sur les intentions de l’auteur du texte. Même ainsi, il ne peut s'empêcher d'essayer de ramener son Geppetto à la raison. C'est une empathie inévitable.

On peut considérer comme privilège le fait que J.-P. fut élevé dans un milieu rural, où tous se
connaissaient, où l’on ne craignait pas d’agressions et de vols furtifs à tous les coins de rue. Il fut un temps que la vie à la campagne avait une signification particulière. Il semblait que les habitants vivaient à un rythme plus lent, ils paraissaient peu inquiets par l’exemple urbain. Les rapports humains étaient naturellement cordiaux. Aujourd’hui, les jeunes, avec la facilité de déplacements, prennent de mauvaises habitudes d’usage de stupéfiants dans les cités et autres lieux touristiques, puis les amènent chez eux dans les coins les plus reculés de la nature. Ils volent leurs propres parents pour subvenir à leurs vices, ils développent une paranoïa et de l’agression envers leurs congénères et envers les gens qui ne partagent pas leurs habitudes.

Bref, cessons ces conversations négatives. Cherchons les bons aspects de la vie. Plus de sept milliards de destins sur cette planète, et chacun doit apprendre à résoudre des problèmes et surtout à accepter que nous sommes condamnés à affronter régulièrement de nouveaux défis, à nous adapter à de nouvelles situations. Si nous considérons ceci comme une opportunité de ne pas embourber notre cerveau, l’existence devient moins pénible.

Jean-Paul est d’un caractère plutôt ouvert. Il est toujours à l’écoute, à l’affut de ce qui se passe autour de lui. La faculté d’adaptation est pour lui une des plus grande preuve de d’équilibre personnel. Sa plus grande préoccupation dès son adolescence, est d’être agréable avec ses collègues, tenter de ne pas incommoder les autres. C’est probablement une manière de tenter de récolter des bons traitements en retour aussi. Ceci paraît une évidence. Si nous voulons voir des sourires, il faut afficher un sourire soi-même. Ce qui est rageant, c’est que cet équilibre n’est jamais acquis. Toute notre vie nous devons harmoniser nos relations et ceci peut coûter un effort, une énergie, une volonté constante. Pardon pour tant de banalités.

Les souvenirs de Jey Pee se résument en une grande volonté de vivre. Il a un feu frère, décédé quelques jours après la naissance, qui lui donne la motivation d’intensité de vie dédoublée. Comme si l’il vivait aussi un peu pour son frère. Il a une larme à l’œil à chaque fois qu’il y pense…


     Bessie Smith, Elis Regina, Janis Joplin et tant d’autres souffrirent. Sans parler de Marilyn Monroe...

C’est connu que l’écriture est une thérapie personnelle, et dans mon cas, je ne sais pas de quoi guérir. Etant musicien, je suis intéressé par les problèmes d’artistes, comme notre Elis Regina, qui eut un déséquilibre: schizophrénie, mélancolie aigue, dépression banale... je trouve tout ça joli et considère ces maladies normales quand j’observe de quelle manière marche notre monde. Même l'usage de stupéfiants est compréhensible.

Tout ce que j’ai lu au sujet des troubles psy, je peux m'identifier, comme l’on passe par les maladies d’enfance. Ces “troubles” sont des réponses aux provocations quotidiennes de personnes très sensibles.  

Pour supporter la situation réelle, l’on précise d’artifices. En France, à la fin du deuxième millénaire, plus de 50% de la population est dépendante d’une chimie de pharmacie.

Pour sublimer ce quotidien dramatique, nous devons créer de belles choses. Pour cela que j’évite les gros mots (en compensation je ronfle et flatule à volonté…). Quand l’art é violent et laid (comme certains dessins annimés, par exemple), je le trouve brut et sans grâce.




Au plan survie, Jean-Paul est agent secret pour le gouvernement brésilien. A fins professionnelles, les scientifiques lui ont greffé différents capteurs sous la peau, dont une caméra vulgaire qui voit à travers le tissus superficiel l’essentiel de ce qui se passe en son alentour.  Une nano caméra hyper-précise circule dans son liquide oculaire. S’il cligne deux fois rapidement des yeux, la caméra enregistre une photo et s’il cligne trois fois, l’image est envoyé à la centrale d’analyse de l’agence de recherche anticriminelle.


Avertissement

Ceci est un récit fantastique, dans le sens imaginaire. Je souhaite que ce blog soit interactif. N'hésitez pas à réagir, à critiquer, à suggérer des idées pour la suite de cette fiction. Imaginons un futur merveilleux...